Mes chevaux Bolt et le voyage jusqu’au poste de garde forestier

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Je dirige King vers le sentier menant au poste de garde forestier de Death Canyon, à huit kilomètres de là dans les montagnes. Les deux chevaux de bât se tournent pour suivre. Nous sommes en 1959. J’emménage pour l’été.

La jument porte un sac d’avoine, mon sac de couchage, des vêtements et des bricoles d’équipement et de fournitures. La sacoche droite de Sandy est remplie de provisions. Sa case de gauche est vide. Mais un lit pliant en acier est attaché à l’extérieur.

Mes chevaux boulonnent dans Death Canyon

Lorsque nous arrivons au poste de garde forestier, les chevaux sont bien transpirés de la montée raide du canyon. J’attache King à un arbre et Sandy au rail d’attelage fixé au mur de la cabine.
Ensuite, je fais une erreur de débutant. J’attache la jument à l’autre bout du même rail.

Quand je détache le lit et que je le soulève de la sacoche, Sandy roule un œil, laisse échapper un qu’est-ce que c’est ? sniffer et se cabrer. La jument, affolée par sa panique, se cabre aussi. Ensemble, ils arrachent le rail d’attelage de la cabine et, le traînant entre eux, se précipitent dans les pins près du corral.

Mes chevaux boulonnent dans Death Canyon

Le rail casse au passage des chevaux de chaque côté d’un arbre, les libérant les uns des autres. La lourde sacoche sur le côté droit de Sandy se brise contre un autre arbre, faisant voler les courses. Les deux chevaux disparaissent en amont dans le bois.

Une prairie est visible au-delà des arbres. En remontant le sentier vers lui, je ne sais pas quoi faire. Je crains particulièrement que les chevaux ne tournent autour de moi et ne redescendent le canyon ensemble, la jument portant toujours son sac. Cela ne ferait pas bonne impression au Siège dès mon premier jour de travail.

Mes chevaux boulonnent dans Death Canyon

La jument se tient tremblante juste à l’intérieur du pré, toujours attachée à sa moitié par la rambarde. Alors que je prends son licou et que je la calme, je peux voir Sandy plus loin. Il a la tête haute, regarde en arrière et trotte en rond.

Attachant la jument à un arbre près de la cabane, je retourne chercher Sandy. Il a ralenti pour marcher et souffle fortement. En prenant sa tête, je vois pourquoi il continue de courir. La sacoche brisée s’est accrochée à la corde du sac et, traînant derrière, l’avait «pourchassé» autour et autour de la prairie.

Mes chevaux boulonnent dans Death Canyon

Lorsque les chevaux sont déballés, desselliés, abreuvés et reniflant dans leurs boîtes d’avoine dans le corral, je rassemble des provisions éparpillées parmi les arbres. Les bric-à-brac se succèdent tout l’été, dont une boîte de corned-beef que je croise fin août, la veille de mon dernier départ de Death Canyon.

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