La présence toujours active du virus et les restrictions de circulation dans plusieurs pays devraient favoriser chez les Français la souscription de garanties voyage à l’étranger. Les résultats de l’étude Argus réalisée avec ACS – Assurances voyage & expatriation.
Partir en vacances à l’étranger cette année, une belle perspective pour les Français après une année 2020 presque blanche en termes de voyage à l’international. Même si de nombreuses restrictions restent en vigueur en raison de la pandémie – tests PCR, port du masque, mise en quarantaine, attestation d’assurance obligatoire… –, elles ne semblent pas avoir entamé les envies d’ailleurs des vacanciers. C’est ce que révèle une étude sur l’assurance voyage réalisée auprès d’un échantillon de Français par L’Argus de l’assurance en partenariat avec ACS, courtier grossiste spécialiste de la mobilité internationale.
Si les conditions sanitaires le permettent, 71 % des sondés envisagent en 2021 de quitter l’Hexagone au moins une fois dans l’année pour des vacances alors qu’ils étaient tout juste 57 % en 2019, bien avant les ravages de la crise sanitaire. Cet élan gagne d’ailleurs sans distinction tous les profils de vacanciers : adeptes du séjour clé en main ou du voyage en club, le touriste-citadin, l’inconditionnel du road trip, le campeur, le voyageur avec sac à dos ou encore le croisiériste. Autre enseignement de cette étude : la crise sanitaire n’influencera par les choix de destinations. Parmi elles, l’Europe (hors France) restera largement plébiscitée par 44 % des Français tandis que que 56 % oseront s’aventurer en dehors du Vieux Continent, en Amérique majoritairement.
En revanche, le Covid-19 bouscule un peu plus le rapport des Français avec l’assurance voyage. Face aux risques toujours persistants d’annulation, de rapatriement ou de prise en charge des frais de santé en raison de la circulation active du virus, un sondé sur quatre se déclare prêt à souscrire plus souvent qu’auparavant une assurance voyage avant de boucler ses valises. Au total, ce sont désormais les deux-tiers d’entre eux qui envisagent de s’assurer en fonction de la destination, contre 57 % avant la crise. Un accroissement qui est loin d’être négligeable rapportée aux quelque 25 millions de séjours effectués en moyenne par les Français chaque année.
Méthodologie
Etude réalisée en ligne par Infopro Digital études pour L’Argus de l’assurance et ACS – Assurances voyage & expatriation du 25 novembre au 4 décembre 2020 auprès de 1 000 particuliers représentatifs de la population française.
Clarifier les garanties
L’assurance devrait donc figurer un peu plus qu’avant dans le kit de l’escapade à l’étranger, au même titre que le passeport ou le visa. Mais la connaissance qu’en ont les Français reste encore très parcellaire. Ils sont, par exemple, plus de 61 % à ne pas faire la différence entre les garanties incluses dans les cartes bancaires (MasterCard, Visa…) et celles figurant dans des contrats d’assurance voyage autonomes. Un sondé sur trois renonce d’ailleurs à s’assurer, s’estimant couvert par sa carte de crédit, ce qui n’est pas toujours le cas. Un manque d’information qui se traduit aussi par la multitude des sources consultées pour se renseigner : de la lecture des options proposées sur les sites de réservation (18 %), au conseil demandé à son principal assureur (santé, MRH, auto…), sa banque ou son entourage ou encore la consultation de sites sur le Net. Et lorsqu’il s’agit de franchir le cap de la souscription, c’est auprès de leur tour opérateur que les sondés se tournent pour 30 % d’entre eux. Viennent ensuite au coude à coude, la banque (17 %), les voyagistes en ligne de type Liligo, Opodo, Kayak (17 %) et, enfin, les assureurs spécialisés (17 %).
Une assurance qu’ils sont au final peu nombreux à déclencher dans les faits. à peine 21 % ont déjà eu recours aux services et / ou aux garanties prévus dans leurs contrats. Parmi les principaux « sinistres » déclarés, l’annulation de séjour est citée dans 56 % des cas, suivie du vol ou de la perte de bagages (30 %) puis des frais médicaux dans une moindre mesure (18 %).