Publié le jeudi 31 Mars 2022 à 04h00
Avec les dernières mesures anti-Covid qui ont été levées, les Belges ont une forte soif de voyager. Le problème, c’est qu’ils ne sont pas les seuls. Certaines destinations risquent d’être taries et il ne faudra pas trop compter sur les last minutes
Pierre Fivet est le porte-parole de l’association belge des organisateurs de voyages. L’ABTO, pour faire court. Après avoir été le directeur de Vacansoleil Belgique, il exerce aujourd’hui sa profession comme consultant indépendant. C’est un interlocuteur idéal pour parler des tendances belges pour les vacances d’été. Cela tombe bien, il a réalisé une étude en marge de l’ouverture du Salon des Vacances qui a eu lieu du 24 au 27 mars à Bruxelles. « Nous ne voyons pas encore d’effets de la crise en Ukraine sur les réservations. Par contre, c’est le cas de la crise énergétique avec les prix qui flambent et qui impactent le budget des ménages ».
Le budget : un problème
L’homme compare les périodes : l’avant-Covid, la Covid, l’après-Covid au niveau des intentions des Belges de partir en vacances. « Avant le corona, 82 % des Belges disaient avoir l’intention de voyager dans l’année. Au début de la crise, au printemps 2020, c’était retombé à 71 % puis cela a remonté timidement ». Il est, au premier trimestre 2022, à 80 %. « 11 % des Belges répondent qu’ils ne partiront pas cette année. 9 % disent qu’ils partiront mais pas dans les 12 prochains mois ». La principale raison invoquée pour ne pas partir est toujours la peur de la crise du Covid. 34 % des gens qui ne partiront pas l’avancent.
►► Pierre Fivet conseille aux Belges de réserver au plus tôt leurs vacances, voici pourquoi.
►► Voici les destinations européennes les plus prisées.
