Des entreprises qui offrent notamment de l’hébergement ont reçu récemment un coup de pouce du fédéral. La région pourra être encore plus attrayante pour les visiteurs. Près d’un million 850 000$ a été accordé pour 18 projets liés au tourisme. Lorsque ces propriétaires d’auberges et de sites de camping ont appris la nouvelle, ils avaient déjà une bonne idée des améliorations qu’ils comptaient faire. « Les portes et fenêtres ont tous été changées, le revêtement a été changé, la plomberie, l’électricité, après ça tout l’intérieur, on a gardé que la structure. » , explique Michel Bonenfant, directeur de l’auberge Micky à Edmundston.
« Construction de chalets, ou l’achat de roulottes, l’installation. On parle d’ajouter l’eau et les égouts. L’internet va être accessible partout je pense que les gens apprécient ça. » , mentionne Daniel Clavette, actionnaire au camping Panoramique à Edmundston.
Le but : améliorer l’expérience touristique. Malgré la hausse du coût de la vie, le téléphone ne dérougit pas. « C’est sûre que ça va peut-être limiter certaines personnes, mais je pense que non, le tourisme va être au rendez-vous cet été, on a beaucoup d’appels. » , indique M. Bonenfant.
« On s’aperçoit qu’il y a beaucoup plus de gens, avec le coût de l’essence qui ne voyage pas. Alors on a dû augmenter nos saisonniers. On a transformé des sites touristiques en saisonnier. Déjà on affiche complet à 95% pour le mois de juillet et environ 30-40% pour le mois d’août. » , explique M. Clavette.
Avec la hausse du coût des matériaux, ils doivent sans cesse s’ajuster pour rentabiliser le plus possible leur subvention. « Je pense que ce qui est le plus difficile c’est l’accessibilité aux matériaux, des fois on doit attendre parce qu’ils n’ont plus de bois. » , explique M. Clavette.
« On s’organise, on vérifie les spéciaux et on achète quand c’est en spécial. » , mentionne M. Bonenfant,
Cette aide est bien accueillie, mais les propriétaires doivent avoir les reins solides. « Si on a une subvention de 100 000, il fait rajouter 100 000, il faut toujours égaliser la subvention. C’est un bon coup de pouce. Il faut regarder les finances, on regarde avec le comptable et si ça rentre dans nos plans, on risque, on n’a pas le choix aujourd’hui. » , indique M. Bonenfant.
Le Jardin Botanique du Nouveau-Brunswick et des microbrasseries ont aussi reçu une aide financière, pour charmer encore plus de touristes.
