l’essor du tourisme du sommeil

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Le « sleep tourism », ce n’est pas le tourisme du slip : c’est de l’anglais. Cela veut donc dire “tourisme du sommeil”. Si je résume : quand on part en voyage, c’est d’habitude pour découvrir de nouveaux lieux, faire des rencontres, faire la fête tard le soir pourquoi pas… Mais là, rien de tout ça. Comme son nom l’indique, le but du tourisme du sommeil, c’est de … dormir.

Payer des vacances pour fermer l’œil

Le “sleep tourism” est en plein essor, raconte un long article sur le site web de la chaîne de télévision américaine CNN.  New York. Genève. Londres. De plus en plus d’hôtels proposent des séjours axés sur le sommeil. Une précision : ce sont souvent des hôtels de luxe. Tout le monde n’a pas les moyens de voyager… et encore moins de voyager pour dormir. La clientèle cible a donc pas mal d’argent.

A Londres par exemple, le très chic Rosewood propose des retraites avec au menu :
– yoga
– travail sur la respiration
– bain chaud aux huiles essentielles avant de se mettre au lit

Cet hôtel-là tourne pas mal autour du CBD, une molécule de chanvre, censée détendre les personnes stressées, entre autres. Massages aux CBD. Soins du visage au CBD. Mais tous les hôtels ne proposent pas les mêmes formules. Dans certains, il y a aussi :
– la couverture lestée, bien lourde. Qui maintient. Qui fait cocon.
– ou le parfum d’oreiller

A Coimbra, au Portugal, le Hästens Sleep Spa Hotel mise sur la musique. Thérapie sonore. Et sur la qualité des matelas… puisque Hästens est une marque de literie. Point central aussi : l’insonorisation des chambres. Le but, ce n’est pas de se faire masser, de méditer pour enrager quelques heures plus tard parce que son voisin de chambre fait le bazar juste à côté.

Derrière l’essor du tourisme du sommeil, le COVID

Encore lui ! La pandémie, les confinements ont visiblement joué un rôle moteur. Une revue médicale américaine explique que 40% des adultes interrogés ont perdu en qualité de sommeil ces dernières années, avec ce qui va souvent avec : fatigue, mauvaise humeur, anxiété voire dépression. Ces séjours promettent donc de vous rendre plus sereins en quelques jours. Mais est-ce que ça va servir, une fois rentré à la maison, dans le quotidien, avec le boulot qui parfois énerve, l’amoureux qui ronfle, ou les enfants qui se réveillent en pleine nuit.
Les médecins interrogés par CNN expliquent que ça peut permettre au moins, de comprendre quelques astuces. Mais que les problèmes de sommeil récurrents nécessitent souvent un suivi médical sérieux.
Le business, en tout cas, est lancé.

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