French Bee vise plus de destinations aux Etats-Unis

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Photo: French bee

Le 30 avril a été célébré par French bee. Le transporteur low cost, membre du groupe privé Dubreuil, est devenue de fait la première compagnie française à effectuer des vols non-stop et réguliers entre Paris-Orly et l’aéroport international de Los Angeles.

« C’est une évolution à laquelle on n’aurait jamais pensé il y a quelques années. Celle d’avoir au sein de notre activité aérienne du groupe Dubreuil un pool de compagnies aériennes avec une flotte de 17 avions et un réseau aux Etats-Unis, raconte avec fierté Jean-Paul Dubreuil, à la tête du groupe du même nom.

Le low-cost long courrier était un véritable pari. Mais il semble réussi. le modèle French bee, une low-cost long courrier, a bien trouvé son public.

C’est notamment le cas sur les lignes historiques sur les DOM-TOM. « French bee représente désormais 20% du marché de la Réunion. Tandis que notre arrivée sur Orly-Papeete via San Francisco a redynamisé ce marché qui était plutôt atone en raison des prix très élevés. Nous avons réduit les prix de 30% sur la destination », décrit Jean-Paul Dubreuil.

La compagnie est d’ailleurs l’une des premières à bénéficier de la reprise de voyage post-covid. « L’idée de rattraper l’impossibilité de voyager durant la pandémie se manifeste aujourd’hui chez les consommateurs. Et ce besoin est d’autant plus fort sur le segment des loisirs et du marché VFR (« Visit Friends & Relatives »- visites familiales et amis). Il est le plus rapide à sortir de la crise. Le marché d’affaires reste en revanche en forte réduction en raison notamment des freins mis en place par les entreprises à l’activité voyage d’affaires », analyse Marc Rochet, le président de French bee.

La force de French bee est de fait sa grande flexibilité face à une plus grande instabilité de la conjoncture. « On surveille très strictement les coûts, quels qu’ils soient. C’est sûr que l’on n’exploitera pas une liaison si on sait qu’on brûle du cash », martèle Marc Rochet.

Jean Paul Dubreuil et Marc Rochet durant une conférence de presse à Paris (Photo: LC)

Les Etats-Unis, marché d’avenir

La compagnie a ainsi intégré les nouveaux comportements de consommation. « Les délais de décision des voyageurs se sont fortement réduits de 7 mois en moyenne sur un vol long-courrier à moins de trois mois. Et cela, on sait y faire face car nous utilisons pleinement le digital. Par exemple, on constate d’excellents résultats sur notre nouvelle ligne Orly-Newark grâce aux ventes en ligne. Avec notamment un fort pourcentage de passagers américains », raconte le Président de French bee.

Les Etats-Unis s’avèrent effectivement le nouveau marché de conquête pour la low-cost française. Après San Francisco et Newark, French bee vient de lancer ainsi sa nouvelle ligne Orly-Los Angeles. « On sait qu’il existe une forte demande sur l’axe France-Californie. De plus, on a profité de l’absence des compagnies asiatiques à Los Angeles pour sécuriser d’excellents créneaux horaires avec une présence au sein du Tom Bradley International Terminal de Los Angeles », précise encore Marc Rochet.

Trois vols hebdomadaires relient Orly à LAX en Airbus A350-1000 avec un produit bi-classe dont la Classe Premium. La fréquence passera à six vols hebdomadaires en juillet avec un décollage à 14h50 pour une arrivée à 17h15 à Los Angeles. Au retour le vol décolle à 19h45 pour une arrivée après 15h30 à Paris.

Mais French bee ne s’arrête pas là. Malgré l’envolée des prix carburant- avec pour conséquence une vraisemblable hausse des tarifs des billets de 15%, le transporteur pense expansion. French bee annonce ainsi une nouvelle ligne sur Orly-Miami. A partir du 15 décembre, le transporteur proposera trois fréquences hebdomadaires. Une date qui correspondra à l’intégration d’un sixième appareil de type Airbus A350-1000 dans la flotte.

Miami et le nouvel A350-1000 marqueront un point d’orgue à la croissance de French bee. « On atteindra alors notre pleine vitesse de croisière dans notre développement. C’est de fait déjà plus que je ne pouvais l’imaginer », confie Jean-Paul Dubreuil. Qui sait pourtant quel sera l’avenir.

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