La crise sanitaire a frappé de plein fouet l’industrie du tourisme. De l’agent de voyage au guide accompagnateur, de l’hôtelier privé au chauffeur de bus, du personnel au sol à l’aéroport à la boutique de souvenirs. Mais ces mois sans tourisme ont aussi impacté les esprits. En Thaïlande, un sondage d’opinion a indiqué que 75 % se prononcent contre le retour des touristes étrangers. Une crise exceptionnelle qui rebat les cartes et oblige les opérateurs à revoir le cap de leurs futurs départs. « La situation est tellement particulière que nous avons décidé de repartir d’une page blanche », explique Jean-Christophe Guérin, dirigeant dans le tourisme depuis 20 ans. Ce fin connaisseur des rouages du voyage responsable a créé en août 2020 une nouvelle marque à fort engagement environnemental, Ahimsa Voyages.
Réinventer l’offre en lui donnant les couleurs (et les nécessités) de l’époque, c’est aussi le pari de cette nouvelle génération d’agents de voyage dont le profil et les valeurs se rapprochent plus de la start-up innovante lancée dans la digitalisation. Et ce n’est que le début… Nouvelles initiatives, nouveaux concepts, nouveaux tarifs. L’avant-été 2021 préfigure ce que réservent les 24 prochains mois, et au-delà. Actionnée par un redémarrage de l’activité, la multiplication d’offres à l’opportunisme plus ou moins marqué, à l’engagement solidaire plus ou moins fort, amène inévitablement à s’interroger. Après cette pause forcée, le voyageur, pressé de retrouver les saveurs de l’ailleurs, peut à son tour se poser la question du bon cap.
On voyage responsable
Spécialiste du voyage d’aventure et du dépassement de soi, Explora Project, créée en 2018 par le trentenaire Stanislas Gruau, réinvente l’expédition extrême en remettant au coeur du concept l’expérience humaine et le respect de l’environnement. La jeune pousse se positionne comme « la première agence de voyages à mission en France ». Afin de respecter les accords de Paris sur le réchauffement climatique, Explora Project exclut, par exemple, les destinations à plus de 3h30 de vol de Paris. Il a aussi mis en place un protocole très précis de quantification des émissions de carbone de ses expéditions. Quand le Verdon devient le nouveau Yukon.
1. Allier, France
Trois jours pour bivouaquer en famille, et descendre une partie de l’Allier en canoë, avec un guide. Rarement proposé en bivouac et moins fréquenté que les autoroutes fluviales du canoë, l’Allier permet de combiner navigation sauvage et niveau accessible. Au programme : découverte faune et flore, apprendre à poser un camp et faire son feu. À partir de 385 € par personne, repas inclus.
2. Iles Lofoten, Norvège
Découvrir l’archipel de Lofoten sans exploser son bilan carbone. Cette rando à pied et à vélo (niveau 3) en autonomie totale garantit l’impact carbone le plus faible du marché sur ce programme grâce à l’utilisation de ferrys pour changer d’île (sans transferts en bus) et des bivouacs sauvages en tente seulement. À partir de 2.700,00 € par personne, repas inclus, sans l’aérien.
Hôteliers au grand coeur
C’est en baroudant autour du monde qu’Anne Chéné a imaginé Ethik Hôtels, une nouvelle plateforme hôtelière collaborative. Sur la base de sa communauté de voyageurs, le site présente 325 hébergements dans 57 pays (105 en France, 75 en Europe). De la pousada brésilienne sur une île sans voiture à la pension de charme à Siem Reap. Des petites adresses hors des sentiers battus décrites par les voyageurs eux-mêmes sur le principe de la bonne foi. On oublie le rêve d’avant-hier, écran géant dans la suite, jacuzzi sur la terrasse. Les hébergements sont référencés pour leurs bonbonnes d’eau et leur potager bio, parce qu’ils proposent le tri sélectif, assurent une gestion zéro déchet et soutiennent les communautés locales.
3. Mékong, Laos
Avec vue imprenable sur le fleuve, le Sanctuary Pakbeng Lodge offre 30 chambres avec balcon sur le fleuve pour profiter du coucher du soleil. Potager, bonbonne d’eau, tri sélectif. Et en prime pour les amateurs de protection de la faune : à proximité, un parc d’éléphants spécialisé dans la sauvegarde des pachydermes. Moins de 70€ la nuit (en basse saison).
4. Arrière-pays niçois, France
Sur les hauteurs de Nice, cette ferme hôtel avec vue sur Vence possède trois lodges et un cabanon au coeur d’un merveilleux jardin occupé par un potager en permaculture. Pas d’usage de plastique, autonomie en énergie, produits de nettoyage écofriendly, promesse respectée… Avec également un bassin naturel, et des cours de cuisine et de yoga. Plus de 120 €.
On voyage au long cours
Ahimsa signifie « non-violence » en Indi. C’est aussi le nom d’un nouveau tour-opérateur de voyage à bas carbone. Grâce à une offre principalement constituée d’expériences sur mesure en France et en Europe, Ahimsa Voyages s’autorise un parti pris radical sur les destinations lointaines, les fameux longs courriers. « Nous n’organisons pas de séjour lointain de moins de quatre semaines », assure son cofondateur Jean-Christophe Guérin.
Une position qui devrait plaire aux partisans de la mobilité douce et pas seulement. Quel voyageur ne rêve pas de prendre son temps pour parcourir l’île indonésienne de Sumatra (à partir de 3840 € les 29 jours) ?
5. Ou faire le plein d’expériences nature en 28 jours au Sri Lanka (à partir de 2150 €)
6. En se calant sur le rythme local : cyclotours, safari naturaliste, trek, cours de cuisine et parcours en train à travers les plantations de thé.
7. On ne se refile pas les bonnes adresses
Le secret serait-il la nouvelle vertu du voyageur ? C’est en tout cas la philosophie de Tomo, le nouveau « carnet d’adresses secret » pour partir en vacances. Tomo prend la forme d’une plateforme d’hôtels très ciblés. Des petits coins de paradis que votre voisin ou collègue aimerait bien connaître, mais que l’on se chuchote uniquement entre initiés… Un campement de luxe à Labrang au Tibet (Norden Camp) , une résidence d’artiste en Toscane (Villa Lena) , une ancienne église à Arles (Le Collatéral).
Chaque adresse se dévoile dans une vidéo de quelques minutes. De l’hôtel haut de gamme à l’adresse à prix plus accessible. Pas de booking en ligne, chaque établissement se contacte par email. En japonais, Tomo signifie « ami » ou « compagnon », celui qui partage les mêmes valeurs que nous. À l’instar de la quarantaine d’hôteliers indépendants recensés sur le site, Tomo valorise donc l’hospitalité authentique, à l’opposé de la standardisation des labels. Cerise sur le gâteau, quitte à éventer le charme du mystère, chaque hôtelier divulgue sur Tomo ses propres adresses secrètes préférées….
On embarque dans le van
8. Quand l’hôtel se fait la malle
À la recherche de voies de secours, l’hôtellerie se réinvente loin de ses bases. Ainsi le groupe Hoxton Hotel innove en envoyant ses clients se balader sur les routes de Normandie, de Californie, du Kent ou de Hollande. Calibré pour répondre à la soif d’évasion, le forfait s’intitule « Camp Hox » : au volant d’un van Volkswagen aussi luxueusement équipé que ses chambres d’hôtel (draps de la maison, VTT, barbecue portable, minifrigo plein, box petit-déjeuner), l’itinéraire de quatre jours se divise en plusieurs étapes (avec réservations en camping) ponctuées d’expériences. Tout est compris, même la playlist à bord et la dernière nuit à Paris, à l’Hoxton de la rue du Sentier. 900€ du lundi au vendredi pour deux.
9. La van life passe la cinquième
Son succès l’été dernier a aidé le camping-car à se refaire un look et une réputation. Nouveau confort, nouveau « wording » et nouvelle cible ! Créée dans la foulée, la jeune marque de location Nomadism redessine habilement les contours de l’expérience. Oubliez les verres en plastique et la vue sur le parking, surtout ne dites plus « van » mais « junior suite ». A bord de votre Mercredes Sprinter 4×4 converti en chambre de palace, home cinéma et produits Dyptique. Les itinéraires déjà tracés sont réservés aux plus beaux coins de France, Bretagne sauvage et route des vins. Arrivé à l’étape du soir, envie d’un resto ? Sonnez la cloche du concierge sur votre tablette.
On se remet à rêver
10. Le Mozambique à la pointe
Peu souvent cité dans les nouveautés, le Mozambique performe ce printemps avec l’ouverture de deux adresses ultraluxes. D’abord le Sussuro, dans le Sud : posé devant le lagon, un écolodge à l’architecture vernaculaire nourri à l’énergie renouvelable. Ensuite, l’étonnant Kisawa Sanctuary, sur l’île de Benguerra, bâti à partir de matériaux imprimés sur place en 3D, afin de contourner les difficultés d’acheminement sur l’île et réduire l’empreinte de carbone. Il est relié au Bazaruto Center for Scientific Studies, chargé d’étudier les changements climatiques dans l’océan Indien.
11. Bonnes ondes mexicaines
Au Mexique, la crise sanitaire n’a pas freiné la frénésie de nouveautés. À Todos Santos, repaire bohème de la Basse-Californie côte Ouest, l’écolodge Paradero, sur un domaine de 60 hectares proche du Tropique du Cancer, engage ses clients à partir explorer les différents microclimats et écosystèmes, désert de cactus, sierra… Sur la côte ouest, au bord de la mer de Cortés surnommée l’Aquarium du monde par Jacques Cousteau, le Baja Club fait revivre une villa coloniale du vieux La Paz. Enfin à Mexico, le Circulo Mexicano initie au style « shaker » dans un immeuble qui a vu naître le photographe mexicain Manuel Alvarez Bravo.
12. L’Albanie, terre promise
2020 devait être l’année de l’Albanie. Partie remise ? Plus discrète que ses voisines championnes du tourisme, la destination proche et encore méconnue assure aux voyageurs en mal de nouveaux horizons un dépaysement à 3h30 de vol direct. Un petit pays qui se visite en une seule fois : ses sites classés à l’Unesco (Berat, Butrint, Gjirokastër) et sa Riviera. Sur une centaine de kilomètres bordant la mer Ionienne, entre Vlorë et Saranda, la côte est ponctuée de criques turquoise, de plages de galets ou de sable, de hautes falaises et de villages d’une autre époque. Les sites historiques alternent avec des paysages époustouflants de montagnes surplombant la mer. Côté hébergement : chambres d’hôtes sur la côte, guesthouses en campagne et hôtels à réserver chez le voyagiste Maisons du Voyage dont les circuits évitent les quelques spots de surtourisme.
13. On déconnecte un peu, moyen, beaucoup
Il n’existe pas mieux que le voyage pour lâcher prise. Et même mieux : lâcher son portable. C’est la proposition de Out of Reach , agence de voyages fondée en 2018 par deux amies trentenaires éprises d’évasion. Proposés sous la forme de box à se faire offrir, les séjours qu’elles concoctent, autant pour couples que familles, en France comme au bout du monde, promettent une déconnexion plus ou moins radicale, humour inclus. Du niveau 1 (« environnement déconnectant ») au niveau 3 (pas d’écran, pas de WiFi, pas de réseau internet »).
Chaque voyageur reçoit, avant le départ, une pochette pour ranger son smartphone jusqu’au dernier jour. Rien de moralisant dans la démarche toutefois. Out of Reach prône une déconnexion joyeuse et déculpabilisante. « On ne flique personne. L’esprit est que chaque participant s’engage vis-à-vis de lui-même ». Pour la fête des Mères, Out of Reach a imaginé une box cadeau « Maman ne répond plus ! » incluant une sélection de lieux où passer la nuit à deux (par exemple au Fort d’en Tal, à Hoat, dont les murs tellement épais ne laissent passer aucun réseau), ainsi qu’une remise sur l’abonnement à la plateforme de garde d’enfants Yoopies. Pour apprendre à lâcher sa progéniture aussi !
14. On télécharge « Covid friendly » car on ne comprend plus rien à rien
C’est l’appli de réservation de billet d’avion à connaître pour se frayer un chemin dans la jungle des restrictions sanitaires. Avec ou sans test PCR, déconfiné ou pas, avec ou sans quarantaine, vaccin obligatoire ou pas, Mowgli vous dit en quelques secondes où partir, selon si vous préférez la plage, les plaisirs urbains, les destinations lointaines. Son autre fonction est de proposer les meilleurs « deals » de billets d’avion, correspondant aux invendus des compagnies.
« Nos clients sont de jeunes voyageurs flexibles qui acceptent de partir à des horaires ubuesques ou de rentrer de week-end plutôt le mardi, quitte à télétravailler quelques jours sur place », explique le fondateur. Vilnius à 16€ le 30 mai, Milan à 20€ le 21 juin ou Bangkok à 381 € le 11 août ? L’interface qui s’inspire plus d’Instagram que des applis de voyage classiques donne l’impression de faire son shopping comme sur Vinted.
15. On reprend le train de nuit
Cette antiquité du voyage fait son come-back un peu partout en France et en Europe. Au départ de Paris, on pourra bientôt, sur les traces légendaires du « Train bleu », se réveiller à Nice après un bon dodo en wagon-couchette. Le Paris-Munich-Vienne est prévu pour la fin d’année, puis un Paris-Berlin en 2023. Et pour 2025, la relance du Trans-Europ-Express, le mythique réseau qui inspira le groupe electro Kraftwerk.
16. On a recours à la terre
Dans cette parenthèse de temps suspendu, les nouvelles expériences régénérantes de l’hôtellerie haut de gamme jaillissent de terre. Au Portugal, l’hôtelier Silent Living a ainsi ouvert dans l’Alentejo sa nouvelle « Casa na terra » : à louer pour trois jours, une maison au design contemporain littéralement enfouie sous terre.
17. Le Château de Riell (Relais & Châteaux)
Dans les Pyrénées orientales, l’endroit mise sur l’énergie terrestre pour revitaliser les corps fatigués : massage par une eau minérale puisée à 150 mètres sous terre dans une source millénaire, bain de boue et vapeur thermale. Dans ses sept resorts dans l’Océan indien et au Moyen-Orient, l’enseigne The Residence lance son programme « Earth Basket » invitant ses clients à découvrir ses pratiques de préservation : fermes biologiques, réhabilitation de terres dégradées, composts…
18. On essaye de gagner en longévité
Okinawa au Japon, Nicoya au Costa Rica, Loma Linda en Californie, la Sardaigne ont tous un point commun : leurs populations affichent des records de longévité. On surnomme ces lieux des « Blue Zones », une marque déposée réunissant une collection de lieux de retraite haut de gamme initiant aux modes de vie de ces terres de jouvence. Ainsi dans les Pouilles, l’hôtel Borgo Egnazia, membre de la collection, propose un programme revitalisant de quatre jours : nutrition, gym, spa, thermes, cours de cuisine et atelier d’apprentissage. 2400 € par personne.
On fait comme si on avait une maison de campagne
Offrant tous les avantages de la résidence secondaire sans les tracas, l’hôtellerie de maison de campagne a commencé à germer il y a quelques printemps… Le concept prend véritablement racine cette saison avec le lancement de Demeures de Campagne, la nouvelle marque d’hôtellerie « slow ». Dans le Parc régional du Gâtinais, à l’orée de la forêt de L’Isle-Adam, à Fontainebleau, et en Sologne, les quatre « Demeures » du groupe, toutes cerclées d’espaces verts ou de forêt privée, réinventent l’expérience du week-end à moins d’1h30 de Paris. Pas d’horaire, chaque famille vit à son rythme, tout est inclus dans le prix, de la planche d’apéro du vendredi au panier-repas du dimanche soir. En sus, un paquet d’activités attend les grands actifs, mais aussi des hamacs, du yoga et du calme pour les autres. Notre sélection :
19. Le Parc du Coudray
Près de Milly-la-Forêt, l’ancienne propriété des constructeurs auto Panhard ouvre, sous l’enseigne Demeures de Campagne, un nouveau chapitre de son histoire, avec un somptueux spa Deep Nature installé dans le château, comme une bulle réservée aux parents tandis que les enfants s’amusent au parcours d’accrobranche, à la piscine, au practice de golf.
20. Le Domaine de Maffliers
Adossée à la forêt domaniale de L’Isle-Adam, cette Demeure possède des écuries de chevaux et une dizaine de gîtes décorés rustiquement par Stella Cadente dans la veine « cottage core ». Le soir on met les pieds sous la table pour tester le dernier concept du chef Frédéric Vardon, à la croisée de la guinguette et de la halle aux primeurs. À partir de 750 € les 2 nuits pour deux personnes,
On opte pour l’eau vive d’un ruisseau
Le Loing près de Fontainebleau, le Loiret en Sologne, l’Eure en Normandie, la Vézère dans le Périgord… À l’écart des plages de l’Océan ou de la Méditerranée trop bondées, les bords de rivières sont la nouvelle Riviera française ! Rendez-vous dans ces maisons et jardins bordant les plus jolis cours d’eau de l’Hexagone. Intimité, biodiversité typique et plongeons à gogo. Voici les deux nouvelles adresses à connaître sur la Seine :
21. A L’est de Paris
À Gyé-sur-Seine, dans un paisible bourg de la Côte des Bar, la nouvelle auberge River House et ses trois chambres s’ouvrent sur un jardin en bord de fleuve, avec à 40 mètres une piscine centenaire creusée dans la Seine où l’on peut pêcher des truites, et encore un peu plus loin, une formidable ferme bistrot. À partir de 95 € la nuit, www.legardechampetre.fr
22. A l’ouest de Paris
Dans le petit village de Muids, la River House Normandy, en bord de Seine, possède sept chambres, une ambiance « West Coast », une piscine salée chauffée et une nature magique. Dès mai, baignades et apéro les pieds dans l’eau. À louer à partir de 2400 € le week-end et 4400 € la semaine. www.riversidehousenormandy.com
23. On se lance dans une folle microaventure
On voyage en travaillant (ou le contraire)
Avec l’intensification du recours au télétravail, le nomadisme numérique est en plein essor. Désertées par leurs touristes habituels, nombre de destinations partent à la conquête de ces nouveaux voyageurs.
24. Sur la plage
A travers l’opération « Le bureau avec le meilleur climat au monde » l’archipel espagnol des Canaries propose aux « digital nomads » prêts à s’installer plusieurs mois dans les îles, la prise en charge de leur frais de voyage, le coworking et l’hébergement, en plus du plaisir de pouvoir surfer avant la première réunion de la journée.
25. Dans les terres
Région agricole du Portugal, l’Algarve se la joue rurale, avec des fermes d’agrotourisme (Burro Ville, Morgado do Quintao) vantant leur réseau WiFi en fibre optique autant que la qualité de leur vigne ou la race de leurs ânes. www.burroville.com et www.morgadodoquintao.pt
26. Renaissance française
La Ponche à Saint-Tropez, la Villa Magnan à Biarritz, le Grand Contrôle à Versailles… Le confinement aura donné le temps nécessaire à ces belles endormies de se refaire une beauté avant (ré) ouverture. Parmi ces nouvelles adresses qui distillent légende et luxe à la française, impossible de ne pas citer le somptueux Domaine de Primard qui coche toutes les cases. À 1h30 de Paris, l’ancienne maison de campagne de Catherine Deneuve, acquise par Les Domaines de Fontenille, fait son entrée dans leur collection et devient un somptueux 5 étoiles à 1h de Paris : 30 hectares de jardin dessiné par Jacques Wirtz, 39 chambres et suites, table étoilée signée Eric Frechon, spa avec piscines.
Le cyclotourisme rayonne
Le tourisme à vélo a la côte. Sillonner les chemins de traverse et les grands axes cyclables est devenu en quelques étés un classique des vacances en France. Mais cette « vélorution » du voyage va aussi au-delà.
27. Des paysages sauvages comme les îles Hébrides (300 kilomètres de voies cyclables) aux grandes capitales culturelles (Amsterdam et Copenhague en tête, 28 et 29), ou même des destinations plus insolites comme le Bouthan (30): la petite Reine n’a plus de frontière, surtout depuis qu’elle est devenue électrique. Conséquences, les hôteliers se mettent aussi en selle, s’affichant « cyclo-friendly ». Location d’e-bike, garage à vélo sécurisé, atelier ou kit de réparation à disposition, et, pour les cyclistes moins hardis, des itinéraires guidés par un coach.