Où partir en juin ? Les meilleures destinations de voyage

0

Où partir en juin 2022 ? La saison estivale prend ses quartiers d’été en Europe. C’est un appel aux premiers bains de mer et aux célébrations du solstice d’été. Bains de mer en Europe du Sud ou cure de luminothérapie intensive en Europe du Nord et en Amérique du Nord : le mois du solstice d’été est placé sous le signe de la lumière.

Les températures du mois de juin invitent au voyage et à la découverte. Sur le bassin méditerranéen, l’été s’installe particulièrement vite, comme un appel aux visites culturelles et aux premières baignades de l’année, le tout à prix doux. En Europe du Nord, comme au Danemark, en Norvège ou en Suède, c’est un bain de luminothérapie que l’on prendra sous le soleil de minuit. Au Québec, on vivra aussi d’authentiques expériences de Grand Nord. Pour les amateurs de soleil et les voyageurs en manque de plages, en Europe, les séjours balnéaires se couplent à des escapades culturelles dans les centres historiques de cités millénaires comme Rome ou Naples, Barcelone ou Valence (capitale mondiale du design en 2022). Les vents mènent aussi vers l’Afrique australe ou l’océan Indien, où l’on goûtera à la douceur de l’hiver austral.

Quelles sont les meilleures destinations où partir en juin ?

Entre eau turquoise et falaises escarpées, la Costa Paradiso ravira les voyageurs en quête de nature et de dépaysement en Sardaigne. Balate Dorin / stock.adobe.com

  • La Scandinavie, pour vivre les journées les plus longues de sa vie dans la magie du soleil de minuit
  • La Sardaigne, pour les premiers bains de mer dans les eaux cristallines
  • Le Québec, pour la Saint-Jean-Baptiste, ses fêtes et festivals, et la beauté de sa nature
  • La Namibie, pour les Big Five dans une végétation de matin du monde, en pleine floraison des arbres à carquois
  • Le Pérou, pour randonner en hiver austral dans les hautes terres andines, la Vallée Sacrée et l’Amazonie

Où partir vivre le soleil de minuit en juin ?

Lors d’un séjour en Norvège au mois de juin, vous pourrez vivre l’expérience du soleil de minuit dans le petit village de pêcheurs de Reine, le joyau des îles Lofoten. Oleksandr Dibrova / stock.adobe.com

Dans toute l’Europe du Nord, l’été s’annonce doux et ensoleillé. On met le cap plein Nord, vers la Scandinavie (Danemark, Norvège et Suède), sans oublier la Finlande, et leurs contrées les plus septentrionales de Laponie.

Le soleil de minuit, aussi appelé jour polaire, est un phénomène naturel spectaculaire, qui affecte la luminosité et la nature elle-même. Il culmine au solstice d’été, le 21 juin. Au-delà du cercle polaire arctique, le disque solaire reste visible 24h/24, comme arrimé à l’horizon. Mais même sans s’aventurer si loin au Nord, on bénéficie de jours sans fin sur tous les fjords et les forêts de Scandinavie. Dans la douceur d’un halo qui ne s’éteint jamais tout à fait, après des soirées éternellement claires et délicieusement interminables, la lumière du crépuscule se fond dans celle de l’aurore.

Sous le soleil de minuit, entre le 19 et le 25 juin, on célèbre le solstice d’été et la Saint-Jean dans tous les pays d’Europe du Nord : en Scandinavie, en Finlande, et jusqu’aux confins de l’Europe, dans les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie). La fête est particulièrement belle dans les campagnes, avec des feux de joie et des banquets en plein air.

Juin est une belle saison en Europe du Nord. Aux premiers rayons du soleil, on file à la plage ou sur les sentiers de randonnée, et on plante la tente. Côté gastronomie, l’été scandinave rime avec les baies sauvages, souvent placée au cœur de la cuisine. Naturellement, la cueillette en est un sport national. Cette période est celle où l’on a le plus de chances d’avoir du beau temps en Europe du Nord, mais les soirées peuvent être fraîches. À partir de la mi-juin, c’est aussi le début de la haute saison touristique, et celle des moustiques dans le Grand Nord.

Outre la Scandinavie, le mois de juin est l’un des plus doux et des plus ensoleillés en Irlande et en Islande.

Considérons le Grand Nord côté francophonie. Il fait doux au Québec – entre 15 et 25°C. Les rues de Montréal et Québec sont animées d’un esprit festif, et la saison des festivals commence dans la seconde quinzaine du mois. Le 24 juin, la Saint-Jean-Baptiste, fête nationale du Québec, est célébrée avec des feux de joie, des fêtes populaires, et un grand défilé à Montréal. C’est également le moment d’admirer la nature dans le Charlevoix, dans le parc national de la Mauricie et en Gaspésie, et de s’adonner aux activités lacustres.

Quelles sont les meilleures destinations où se baigner dans la mer en juin ?

Les îles Élaphites, en Croatie. Ici celle de Kolocep. En juin, la température de l’eau peut atteindre 25 degrés. Éric Martin / le Figaro

En juin, vous serez parmi les premiers à poser votre serviette sur les plages de la Méditerranée. Pour des séjours balnéaires en Europe du Sud, le départ en décalé, avant les grandes vacances d’été, assure des prix plus doux, à l’image des températures, et une affluence moindre.

En juin, les eaux de l’Adriatique ont leur éclat azur, et le soleil inonde généreusement les toitures de tuiles rouges et les ruelles pavées de Dubrovnik, « Perle de l’Adriatique ». Il ne fait pas encore trop chaud (20 à 27 °C), et les foules n’ont pas encore envahi les ruelles. On s’évade sur les îles dalmates : les vertes Mljet, Korčula et Lokrum, et les îles Élaphites (Šipan, Lopud et Koločep), aux plages tranquilles. L’eau est autour de 25 °C. La Bulgarie est également agréable et ensoleillée en juin.

L’avant-saison est tout aussi belle de l’autre côté de l’Adriatique, en Italie, comme à Rome ou Naples. Il ne fait pas trop chaud, et la fréquentation touristique reste raisonnable. En Sardaigne, les plages s’ouvrent dès les faubourgs de Cagliari. La température de l’eau avoisine les 21 °C en surface : bien que rafraîchissante, la baignade est possible. On admire les couleurs émeraude et les eaux cristallines des plages de la Costa Smeralda (au Nord-Est de l’île), de l’archipel de la Maddalena (à la pointe nord), des côtes sud et Ouest.

La même météo au beau fixe vous attend, avec ses promesses de premiers bains de mer et de visites culturelles, en Espagne, comme à Barcelone, Valence (capitale mondiale du design en 2022) ou Malaga.

On se baigne aussi en Afrique du Nord, dans des eaux aux alentours de 20-22 °C. En Tunisie, on explorera les oasis du Sud, avant de mettre le cap sur les côtes et leurs plages. Au Maroc, les arbres sont en fleurs, et le séjour dans les villes côtières est tout aussi plaisant.

À l’île Maurice, l’hiver austral a démarré, doux et sec. On continue donc de savourer pleinement le grand air dans le souffle plaisant des alizés. Les risques de cyclones sont quasi-inexistants, la chaleur de l’hiver austral s’est estompée pour laisser place à un agréable ensoleillement, et la mer est tiède.

En Asie du Sud-Est enfin, l’Indonésie fait exception. La mousson y est terminée, et c’est le début de la saison sèche, qui s’étend de mai à octobre. À Bali et Java, l’eau est entre 25 et 30 °C. Dans les rizières balinaises de Jatiluwih, on assiste à l’une des trois récoltes annuelles de riz rouge, qui donne lieu à un festival.

Quelles sont les meilleures destinations où s’évader en juin ?

Chaque année au mois de juin, En juin, les troupeaux de gnous migrent vers le nord du Kenya, en direction de la réserva nationale du Masai Mara. Oleg Znamenskiy / stock.adobe.com

En juin, on évitera une large partie de l’Asie et l’Afrique centrale, pour cause de mousson ou de saison des pluies, ainsi que le Moyen-Orient, déjà soumis à des chaleurs accablantes.

Si les cieux asiatiques ne sont pas toujours des plus favorable en cette période, en Malaisie toutefois, juin est l’un des mois les moins arrosés. Par une petite trentaine de degrés, on passe de la jungle urbaine de Kuala Lumpur aux villes historiques de Malacca et George Town. Dans les Cameron Highlands, les plantations de thé à 1 500 m d’altitude offrent une oasis de fraîcheur. On se baigne sur les plages paradisiaques de Penang, dans une eau avoisinant les 30 ° C. De l’autre côté de la Malaisie péninsulaire, juin est recommandé pour la découverte de la faune et la flore dans la jungle de Bornéo, où l’on assiste à l’éclosion des bébés tortues sur les plages.

En Extrême-Orient, c’est l’une des meilleures saisons pour voyager dans les hauts plateaux arides du nord-ouest de la Chine (Xinjiang et Mongolie-Intérieure). Les températures y sont optimales, même si, dans les régions de basse altitude, le mercure peut dépasser les 30 °C. Les températures se réchauffent doucement dans les steppes de Mongolie (une dizaine de degrés), mais le désert de Gobi reste balayé par des tempêtes de sable.

L’hiver est doux en Afrique australe. En Namibie, c’est la pleine floraison des arbres à carquois ou Kokerboom, emblèmes du pays. En Tanzanie, le climat est plutôt sec. Les mois d’hiver austral sont les plus frais, et la chaleur est alors supportable. C’est le donc début de la haute période de fréquentation des parcs, d’autant que de nombreux animaux sont visibles. En juin, les troupeaux de gnous migrent vers le nord, en direction du Masai Mara, au Kenya, via la concession de Grumeti. Ils s’arrêtent en route pour pâturer dans la savane, non loin des zèbres. D’autres herbivores se préparent pour la migration annuelle vers le Kenya prévue début juillet, comme les zèbres et antilopes, dans le Nord du Serengeti. On croise de nombreuses variétés d’animaux dans le cratère du Ngorongoro (lions, zèbres, flamants roses…).

En Afrique de l’Est, les conditions climatiques sont favorables à l’observation des animaux. Après la saison humide, la végétation magnifiquement verte est un régal pour les herbivores. La région, dans sa deuxième saison sèche, promet de bonnes conditions pour un safari. Dans le Masai Mara, au Kenya, c’est la migration des gnous. Dans la savane du Serengeti, entre Kenya et Tanzanie, les troupeaux traversent les rivières sous la menace des crocodiles. Au Mozambique aussi, on est au cœur de la saison sèche. C’est le bon moment pour l’observation de la faune et la flore, comme pour un séjour balnéaire. L’archipel Bazaruto, sur la côte sud-est, se compose de cinq îles déclarées aire protégée. Les dunes et lagons recèlent des habitats terrestres et marins d’une valeur écologique sans pareille.

En Amérique du Nord, on part à l’aventure dans les parcs nationaux de l’Est canadien (Banff, Jasper), et d’Alaska (Denali, Glacier Bay, Wrangell–Saint-Elias), où le soleil ne disparaît pratiquement jamais. On y vit une immersion totale « into the wild », une authentique aventure grandeur nature, sur les pas des chercheurs d’or et des trappeurs. La météo est fraîche mais favorable pour voyager au nord du Canada (Yukon), à Vancouver (16°C), et sur la côte nord-ouest des États-Unis.

En Amérique du Sud, la saison sèche commence au Pérou, propice à un voyage culturel. On découvre les villes historiques et les sites archéologiques par une vingtaine de degrés. À Lima et sur la côte, il fait 15-20 °C et le temps est brumeux : c’est la garúa, une brume humide et tenace. On préférera donc les hautes terres, la cordillère des Andes et l’Amazonie. Dans la Vallée Sacrée, on suit le chemin de l’Inca au Machu Picchu. Il fait bon en journée, frais la nuit, surtout en altitude. Les andenes (terrasses agricoles) sont toujours bien vertes. Le 24 juin, Cusco s’embrase pour l’Inti Raymi, l’une des plus grandes fêtes du Pérou. Elle célèbre le soleil avec des processions et des rituels du feu. Sur toute la cordillère des Andes, c’est aussi la fête de San Juan : de grands feux sont allumés à la cime des montagnes.

En cet hiver austral, il fait doux au sud du Brésil, au climat quasi méditerranéen – aux alentours de 25 °C en journée. On met le cap sur le littoral allant de Salvador de Bahia à São Paulo en passant par Rio de Janeiro, entre mer et montagnes, sources thermales et cités coloniales. La route se poursuit jusqu’au sud du Brésil, terre de gauchos et des chutes d’Iguazu.

En Australie enfin, on choisira plutôt le Nord : Darwin et ses plages, la Grande Barrière de Corail et ses spots de plongée, pour nager entre les baleines et les dauphins qui abondent en cette période, et les terres rouges sacrées des aborigènes, cœur battant de l’île-continent.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici