“Être en vacances, c’est n’avoir rien à faire et avoir toute la journée pour le faire” a dit un jour Robert Orben. Sans le savoir, l’écrivain américain venait de mettre le doigt sur un concept à exploiter: le slow-tourisme.
Bonne pour le corps et l’esprit mais aussi pour la planète, de nos jours, cette manière de sillonner le monde représente une réelle alternative à “l’hyper-tourisme”.
Avec le slow-tourisme, mettez au placard les préoccupations pesantes et emplois du temps trop chargés, la priorité est à la détente et au relâchement. Un seul mot d’ordre: profiter.
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“Tourisme durable”
Pour Catherine Anouilh, directrice par interim de l’Office de Tourisme de Nice Métropole, le concept aurait émergé avant la crise du Covid-19 et serait actuellement en plein essor.
“En fait, plus qu’un concept, c’est un véritable état d’esprit”
Catherine Anouilh
“Le slow-tourisme ou tourisme durable, c’est une façon nouvelle de voyager, plus respectueuse des autres et de l’environnement”.
Se tourner vers une consommation plus lente, c’est aussi l’occasion d’observer la diversité des paysages mais aussi le patrimoine niçois sous un angle historique, culturel, gastronomique ou religieux.
D’ailleurs, les adeptes des mobilités douces — la marche, le vélo — confirmeront sûrement les atouts d’un mode de déplacement lent, entre immersion complète dans le territoire et expériences sensitives inédites.
Catherine Anouilh, directrice marketing et communication de l’Office de Tourisme de Nice Côte d’Azur
Photo : Nice-Presse
Découverte de l’arrière-pays, promotion des activités et savoir-faire locaux, sans oublier les produits issus du circuit court : selon Catherine Anouilh, le slow-tourisme est une mine d’opportunités.
Exploiter les alentours revient également à soulager et désengorger les points touristiques très connus, en dispersant plus largement les visiteurs sur le territoire.
“On essaie de lisser la fréquentation, d’emmener les gens vers des points d’intérêts qu’ils ne connaissent pas” ajoute la directrice de l’OTM.
“Bien sûr, c’est un engagement commun : il faut compter sur les efforts du territoire, des partenaires et des touristes pour que ça fonctionne correctement”.
À faire près de chez nous!
Un bol d’air pur aux lacs de Vens : au détour des montagnes du massif du Mercantour, cette expédition vous plongera au coeur d’un environnement calme et naturel. Les lacs de Vens sont composés d’une succession de cinq bassins principaux. Entre eux s’étendent la faune et la flore alpine locale : voilà un décor animé d’une diversité sans limite.
Èze, la cité perchée (en illustration): récemment, on vous parlait de son jardin exotique mais ce village vous réserve encore bien des surprises. Création de parfums, visites et paysages d’exceptions vous attendent dans cette bourgade médiévale à 429 mètres d’altitude.
Du bivouac au Roc D’Orméa : pour les plus motivés, les 1 .132 mètres d’altitude du Roc d’Orméa ne devraient pas vous effrayer. Si vous arrivez jusqu’au sommet, vous trouverez le cabanon et ses fanions bariolés.
Vous serez également récompensés par un panorama aux couleurs chatoyantes. Si le coeur vous en dit, vous pourrez même établir votre campement, profiter d’une soirée à la belle étoile… et d’un repos bien mérité.