“La reprise elle est là”, s’est réjouit le président de l’association des agences de voyage de Casablanca-Settat, Khalid Benazzouz dans une déclaration à M24, la chaîne d’information en continu de la MAP.
On reprend petit à petit malgré le fait que le mois de Ramadan est une période creuse, a-t-il dit. Mais en dépit de cette lenteur, la relance est sentie “parce qu’on est passé par une période plus difficile, une période vide, à savoir deux années où on était quasiment à l’arrêt total”.
Prudemment optimiste, M. Benazzouz se réjouit des ”belles perspectives” qui se profilent à l’horizon, en grande partie grâce au soutien, au suivi et à l’accompagnement dont les départements de tutelle entourent ce secteur vital.
“On s’estime heureux, et on aimerai bien que la dynamique reprenne en vitesse”, dit-il, faisant part de la demande enregistrée dernièrement, notamment dans le créneau du tourisme d’affaire, dit MICE ( (Meetings, Incentives, Conventions and Events).
Certains établissements hôteliers affichent complets, non seulement grâce à ce créneau, mais aussi en raison des réservations des particuliers, affirme le professionnel.
Si le mois de Ramadan est une période généralement calme, “les clients ont tellement envie de voyager et de bouger pour dépasser les périodes de confinement”, nuance-t-il, notant que les touristes “ne cherchent qu’un prétexte pour voyager, que ce soit en weekend ou en semaine”.
Les établissements hôteliers ne sont certes pas surbookés, “mais on est rassurés et on reprend petit à petit”, précise le président de l’association des agences de voyage de Casablanca-Settat, appelant à un “soutien permanent” du gouvernement pour aller encore plus loin.
Pour sa part, le président de l’association régionale de l’industrie hôtelière de Casablanca-Settat, Mohamed Sawty, note dans une déclaration similaire que la reprise a été enregistrée quelques jours après la réouverture, début février, des frontière, et elle a concerné le secteur du tourisme en général (hôtels, agences de voyage, transport touristique, loueurs de voiture).
“Dans un premier temps, l’aérien n’était pas totalement ouvert, et il n’y avait pas un grand flux de visiteurs et de touristes vers notre pays”, mais aujourd’hui, il y a lieu d’être “très confiants et très optimistes”, rassure-t-il.
À cet égard, M. Sawty a tenu à saluer les multiples actions de l’Office national marocain du tourisme (ONMT) pour pouvoir relancer le secteur, notamment via des conventions avec les marchés émetteurs, ajoutant que les équipes de l’Office ont déployés “beaucoup d’efforts” pour que le Maroc puisse attirer davantage de touristes.
S’agissant du mois sacré du Ramadan, M. Sawty a concédé que cette période demeure un peu difficile pour le secteur. “C’est une période creuse, contrairement au mois de mars qui était un très bon mois et où la ville de Casablanca a pu réaliser un important taux d’occupation par rapport à la même période en 2020 et 2021”.
“Aujourd’hui, nous restons optimistes pour le mois de mai qui s’annonce positif pour notre secteur”, confie M. Sawty, tout en se disant confiant que les demandes “vont se multiplier” pour prévoir une saison estivale meilleure.