Corine Laussu, chargée de promotion et de communication à l’office de tourisme de Lourdes vient de prendre la tête de l’association des villes sanctuaires en France. Avec de nombreux projets en tête.
L’association des villes sanctuaires en France regroupe une quarantaine de membres : un représentant de l’office de tourisme et un représentant du sanctuaire pour chaque commune. Corine Laussu, chargée de promotion et de communication de l’office de tourisme de Lourdes, vient d’en prendre la présidence.
Pourquoi vous êtes-vous présentée à la tête de la présidence de l’association ?
L’ancienne présidente a dû arrêter avant la fin du mandat. Elle a voulu que je prenne le relais et je l’ai fait avec grand plaisir et par amitié pour elle, d’autant que l’association me tient à cœur. Elle existe depuis 30 ans, elle perdure et s’est même renforcée ces dernières années.
Quelle est votre réaction à cette élection ?
Je suis ravie. Ravie également que Lourdes prenne la présidence après Lisieux. C’est important pour la ville et pour le sanctuaire. Le sanctuaire est regardé, sa parole écoutée. Nous sommes le plus grand sanctuaire de France et sommes pris comme modèle par beaucoup. D’autant que ces deux dernières années, le sanctuaire a pris des initiatives et a été créatif. Cela peut donner des idées à d’autres collègues.
Quel est le but de l’association ?
Le but premier est la fédération, l’échange, la rencontre, le partage sur les thématiques que nous partageons et les problématiques auxquelles nous sommes tous confrontés. Comment mieux accueillir les pèlerins, les touristes, par exemple. Nous faisons aussi une communication et une promotion collective, en France et à l’étranger. Nous nous appuyons sur les piliers, les “marques” telles Lourdes, le mont Saint-Michel, Lisieux pour faire découvrir des sites un peu plus secrets.
Quels sont les projets à venir ?
Un grand projet de communication est acté pour 2023 avec le magazine Le Pèlerin pour un feuillet de seize pages, pour faire découvrir les vingt sanctuaires au printemps 2023. Un autre projet, mais qui n’est pas encore acté, est une étude de fréquentation sur les vingt destinations pour mieux connaître les attentes des pèlerins, leur façon de consommer, pourquoi ils sont venus, ce qu’ils ont fait… Nous avons des données quantitatives mais pas qualitatives. Il existe beaucoup d’informations pour le tourisme balnéaire, de montagne mais on en manque pour le tourisme spirituel.
Nous allons également renforcer la communication sur les réseaux sociaux. Nous avons aussi repris en main la promotion internationale. En 2022, quand on ne pouvait toujours pas voyager, nous avons fait des webinaires avec les Philippines, l’Indonésie. En avril dernier, nous étions sur un salon en Pologne. Nous avons également une représentante au Brésil. Une délégation est partie en Inde en septembre dernier… Notre cible pour ces actions sont les agences de voyages, et faire rester au maximum les pèlerins en France, en leur faisant découvrir plusieurs sanctuaires.