Concernant le BTS tourisme, la crise sanitaire n’est plus un frein Ă l’attractivitĂ© du secteur selon plus de la moitiĂ© des enseignants, essentiellement issus du public, ayant rĂ©pondu Ă un sondage rĂ©alisĂ© au sein de l’Association Nationale des Enseignants en Techniques Touristiques (ANETT).
Malgré tout, les effectifs restent majoritairement en deçà de la période avant covid-19.
« Le recrutement reste fragile notamment au niveau des Ă©tudiants du BTS Tourisme. Le Covid a laissĂ© un fort impact tant financier que sur l’image du secteur touristique », observe StĂ©phanie Bonnel, directrice de l’école supĂ©rieure de tourisme Grand Sud Formation.
Tous n’ont pas oubliĂ© l’arrĂŞt forcĂ© de l’activitĂ© touristique. « Les parents qui financent les Ă©tudes sont plus rĂ©ticents Ă suivre leurs enfants sur les mĂ©tiers du tourisme. Ils tendent Ă les dĂ©tourner de cette orientation en les amenant vers des mĂ©tiers plus ‘stables’ et pĂ©rennes », poursuit-elle.
StĂ©phanie Bonnel va plus loin : « Paradoxalement cette annĂ©e, la concurrence est très forte au niveau des diffĂ©rentes Ă©coles, car le secteur peine Ă recruter notamment sur les mĂ©tiers de la production, de l’Ă©vènementiel, de la vente en particulier.
Tous les acteurs de la formation du tourisme ont anticipé cela et de fait proposent des catalogues variés en tentant de se différencier des concurrents, ce qui complexifie le parcours de recrutement des étudiants. »
De leur côté, l’école supérieure de tourisme de Y SCHOOLS, Excelia Tourism School, FERRANDI Paris et l’INSTITUT PAUL BOCUSE ont choisi de s’associer, pour créer Top French Hospitality and Tourism Schools.
Objectif ? « Bénéficier d’une expertise élargie pour répondre aux enjeux du tourisme et de l’hôtellerie : renforcer l’attractivité du secteur, former ses futurs acteurs avec l’innovation pour ligne directrice et contribuer à sa transition sociale et environnementale », répond Richard Ginioux, président de Top French Hospitality and Tourism Schools.
