Le GDS Index 2022 vient de dévoiler son classement. Comme chaque année, les villes scandinaves le dominent. Mais Bordeaux se rapproche du podium, en décrochant la cinquième place. Habituée du classement, Göteborg (Suède) se hisse à la première place. L’une des plus grandes villes de Scandinavie obtient la note quasiment parfaite de 92,98%.
Bergen (Norvège), entourée de montagnes et fjords, dont le Sognefjord, le plus long et le plus large de Norvège, se classe deuxième, avec la note de 88,36%. La première capitale du classement conclut le podium, puisque Copenhague (Danemark), s’octroie la troisième place (86,7%). Elle est talonnée par une autre ville danoise, Aalborg (86,4%).
Six villes françaises évaluées
A la cinquième place, on retrouve Bordeaux, la première ville du classement qui n’est pas située dans le nord de l’Europe. Bordeaux a obtenu la note de 85,1%, et progresse ainsi de quatre places par rapport à l’édition 2021 du classement. L’évolution marquée est observée « sur l’accompagnement des entreprises touristiques dans leur transition (+22 points), tandis que les autres critères évalués sont en croissance constante (+4 points sur la performance sociale et les actions de Bordeaux Tourisme & Congrès, +1 point sur la performance environnementale) », précise Bordeaux Tourisme & Congrès.
La cité girondine a par exemple été récompensée pour la formation des entreprises, l’élaboration de nouvelles visites guidées ou encore le déploiement de Bordeaux Bienvenue, un dispositif d’accueil pour les organisateurs et participants d’événements. Bordeaux est suivie par Glasgow (Royaume-Uni) dans le classement du GDS Index, qui obtient la même note que Stockholm (84,1%). Belfast (Royaume-Uni) est classée 8ème et suit de près (84%).
Aarhus (Danemark), avec la note de 83,5%, et Oslo (Norvège), en obtenant 83,2%, concluent ce top 10 des destinations les plus durable en termes de MICE établi par le GDS Index. A noter la présence, dans le classement, de Lyon (83%), Paris (74%), Nantes (58%), Toulouse (57%) et Nice (51%). Ces villes travaillent même ensemble pour « renforcer leur coopération sur ces enjeux », avec la mise en place de défis ou l’échange de bonnes pratiques. Une démarche qui leur permet de [s‘] « améliorer collectivement pour une activité touristique et événementielle plus responsable à l’échelle nationale ».
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