“Mobilisés sur la promotion des métiers du tourisme…”

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Les entreprises souffrent et se rendent compte du haut niveau de connaissances techniques et pratiques que nos métiers nécessitent. Souvent, les conditions financières liées aux salaires du secteur sont remises en cause.

Remettre les entreprises à niveau est nécessaire… pour autant devant le manque de visibilité je prêcherai pour une « accélération modérée » tout en privilégiant de très solides formations et adaptations à l’environnement humain tant salariés que clients, que connaissent nos métiers à la sortie de la pandémie et en entrant dans la crise politico-énergétique qui est en train de s’installer en Europe.

Je suis très attentivement et sommes mobilisés derrière les EDV pour la campagne nationale de communication sur la promotion des métiers du secteur du tourisme lancé par notre ministre Olivia Grégoire.

De notre côté, avec nos conseils et nos services, nous réfléchissons à ce qui pourrait faire augmenter l’attractivité de nos métiers et à l’émergence d’un nouveau modèle gagnant-gagnant mieux défini entre employeur et salarié.

TourMaG.com – Pensez-vous que la profession a tiré suffisamment les enseignements de la crise, notamment en matière environnementale ?

Adriana Minchella : “Seul l’avenir nous le dira. Dans les temps anciens devant de grands malheurs (guerres, épidémies, catastrophes naturelles) on évoquait le ciel, tous les Saints et en désespoir de cause la Vierge Marie et Dieu…. La terre est remplie de monuments élevés en remerciements à ces retours à une vie normale.

Mais aujourd’hui, l’état naturel de la vie normale disparaît à grand pas devant tous les excès infligés à notre planète … et que pour résoudre ou améliorer cet état de fait l’on se tourne instantanément vers l’Etat et les institutions supranationales pour leur demander de résoudre ces problèmes et surtout leurs conséquences économiques.

Les changements à venir, se feront sous la contrainte car l’homme a créé un modèle trop interdépendant. Sans parler de décroissance et de récession volontaire, il va falloir commencer à gérer les pénuries sans avoir l’impression de se priver et tout en restant heureux. Un nouveau paradigme après quelques décennies de « liberté chérie » …

Je dirai qu’à titre professionnel nous avons bien compris que le monde pouvait se rétrécir de manière impressionnante quand les conditions sanitaires (qui font partie des préoccupations environnementales) l’imposaient.

De même dans notre environnement économique « mondialisé » les répercutions d’un acte répréhensible ou d’un conflit changeait profondément l’attitude de nos clients et le paysage des « possibles ». Donc anticipation, réactivité et flexibilité doivent faire partie de nos comportements professionnels surtout dans nos relations avec nos fournisseurs.

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