“C’est une action menée de concert avec les EDV. Ils ont adressé la lettre au ministre, maintenant nous attendons sa réponse. Il faut libérer le voyage aussi bien en France, qu’en dehors de nos frontières,” nous confie Jean-Charles Franchomme, l’un des cofondateurs du CMDV.
La lettre adressée au ministre délégué en charge du Tourisme a pour vocation de mettre sur le devant de la scène la problématique du test au retour. La procédure est à la fois anxiogène pour les clients et difficile à gérer, pour les professionnels du tourisme en cas de séjours de groupe.
Le maintien du test au retour est jugé comme “ubuesque ou incohérent.
En effet, le virus et sa diffusion ne connaissent aucune frontière géopolitique. Il n’existe pas de bulle sanitaire autour de l’Union européenne et au-delà, autour de l’espace Schengen,” prévient le collectif.
Surtout que dans l même temps, la France bat record sur record, avec plus de 500 000 cas sur la seule journée de lundi dernier.
Les chances d’être contaminés en France sont nettement supérieures à bien d’autres pays dans le monde.
“De plus, dans de nombreux pays voisins (Suède, Suisse, Espagne, Allemagne, Belgique …), aucun test au retour n’est demandé au voyageur.
Cette différence de traitement permet à des agences de voyages de faire partir et revenir leurs clients via des aéroports étrangers, pénalisant, du coup, nos aéroports nationaux et compagnies aériennes nationales.”
Pour le CDMV, si le gouvernement français souhaite laisse le test au retour en vigueur, il pourrait alors changer la localisation de sa réalisation, pour éviter de pénaliser les départs à l’étranger.