A la faveur de la crise sanitaire, d’autres mouvements sont nés, plus horizontaux, moins patronaux.
“A la veille du 1er confinement, nous étions 4 ou 5, puis nous nous sommes structurés.
C’est un réseau, une agora, poussant à réfléchir sur une autre forme de tourisme, en ayant des relations vertueuses entre professionnels” explique Sabri Trabelsi, le président de Respire.
Après la réflexion, le temps est venu d’agir, pour le collectif.
Ce dernier cherche à faire émerger des points convergents, avancer dessus et mener des actions d’influence dans le secteur.
Cette première partie de conférence ressemblait davantage à une présentation des différentes solutions pour faire avancer la cause, via les groupements et autres institutions.
Le choix de la direction à prendre n’est pas toujours évident et c’est là que les décideurs interviennent.
“La conviction doit être portée par le dirigeant de l’entreprise, ce qui n’est pas toujours le cas.
A moyen terme, aller vers le tourisme durable fait perdre de l’argent, mais c’est la condition sinequanone de la pérennité des entreprises,” selon Lionel Rabiet.
La compensation, l’obtention de labesl, les formations sont certes un coût aujourd’hui, mais demain ce seront des atouts indéniables. Les patrons doivent montrer le chemin, guider les équipes et consentir les investissements nécessaires.
Pour faire des petits pas pour prendre un virage durable, les clients doivent être mis à contribution. Il faut faire remonter leurs remarques et suggestions, après les séjours réalisés.
La compensation carbone a été aussi longuement débattue. Elle est un outil permettant à l’activité d’avoir un moindre impact sur l’environnement, mais n’est pas la panacée loin s’en faut (…) par contre c’est au moment où nous parlons la seule possibilité de répondre au réchauffement climatique, ]i” rappelle Lionel Rabiet.