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REPORTAGE. Au-delà des hydrocarbures, l’Algérie a son désert saharien. Si elle ambitionne de relancer le tourisme, il y a encore du chemin.
Par notre correspondant à Alger, Adlène Meddi
Forte d’étendues désertiques à couper le souffle, l’Algérie a de sérieux atouts touristiques qu’elle semble vouloir exploiter. Ici, une vue de la région de Timimoun en donne une idée.
© MICHEL GOUNOT/GODONG / Photononstop / Photononstop via AFP
Publié le 09/11/2022 à 07h00
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« C‘est cela notre vrai pétrole. » Sur la terrasse de son camping à la lisière de l’oasis de Timimoun, à 1 200 km au sud d’Alger, Sana contemple au loin, au-delà des cimes des palmiers, le grand erg occidental, mer de dunes de sable s’étendant sur 78 000 km2. La jeune femme a quitté sa vie en Europe il y a trois ans pour venir se réinstaller ici, aux confins du Sahara algérien pour monter son camping. Rencontrée il y a quelques mois, elle assure que malgré les difficultés, elle reste convaincue que l’avenir du pays est aussi dans ce désert. Sana n’est pas la seule à y croire. Autour de son camping, plusieurs entrepreneurs, de Timimoun et de tout le pays, ont parié sur ce « vrai pétrole » : le tourisme saharien. « Avec zéro aide et des infrastructures qui laissent à désirer, on arrive à…
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