Si parcourir le monde n’a jamais été aussi facile, Eric Lobo n’a jamais cédé à la facilité. Bien au contraire. Il voyage au guidon d’une Harley, bien lourde, avec peu de moyens et sans GPS. Et de préférence dans des pays peu touristiques voire extrêmes.
Il pose ses boîtiers sur le bord des routes ou sur les capots des camions
Cet ancien cadre dans l’immobilier a toujours cultivé une double passion pour la photo et les voyages. Avec son premier salaire, il s’est payé du matériel photo et un voyage au Tibet. Il en a retiré son premier reportage ethnophotographique, publié dans le magazine Géo. « Durant 25 ans, j’ai mené une double vie entre mon travail et mes reportages photos à travers le monde. »
Mais en 2010, tout bascule. La crise financière de 2008 le conduit à une faillite personnelle. Il perd son travail et toutes ses économies. Et ce n’est pas tout : sa mère décède, sa femme le quitte et son père fait un infarctus.
Pour se reconstruire, Eric Lobo décide de tailler la route. « C’était…
