Les Français ont retrouvé un semblant de normalité durant leurs grandes vacances. Et cette année, ils ne se sont pas privés de voyager.
À quelques jours de la fin des grandes vacances, l’heure est au bilan : dans quelles destinations les Français ont-ils posé leurs valises ? C’est à cette question que nos confrères du Parisien ont tenté de répondre dans un article publié mardi 30 août 2022. Premier constat, le redémarrage du transport aérien. Le volume de recherches menées sur Liligo, un site Internet dédié au voyage, est revenu à 70% d’une année normale. « Le voyage en avion a retrouvé des couleurs, explique Guillaume Rostand, le porte-parole de Liligo. Ce n’est pas tellement surprenant car nous sortons de deux années spéciales, plombées par le Covid. Les gens ont besoin de voyager. »
Montréal et Pointe-à-Pitre intègrent le classement
Cependant, les Français n’ont pas pris trop de risques. En d’autres termes, ils ne se sont pas éloignés radicalement de la France. Ainsi, dans le top 10 des destinations les plus prisées, dressé par nos confrères, on retrouve des lieux de villégiature proches de la France comme Lisbonne, Porto ou Barcelone. Parfois, les voyageurs n’ont même pas quitté l’Hexagone. Ils sont nombreux à s’être rendus à Nice ou encore à Ajaccio. A priori, ceux qui ont choisi Barcelone ont payé moins cher que les autres : 125 euros environ, soit 23% de moins que les prix en vigueur avant la pandémie.
Pourtant, c’est bien Marrakech qui rafle la première place du classement. Et ce malgré un tarif aller-retour de 274 euros par personne. Par rapport à 2021, les billets ont augmenté de 10% mais restent toutefois en-dessous des prix d’avant Covid. Toujours au Maghreb, la ville de Djerba (Tunisie) s’offre, elle, la septième place du classement. Pour s’y rendre, il fallait débourser 417 euros aller-retour. Enfin, Montréal (Canada) et Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) ont également su conquérir les Français.
Mais cette année, l’Italie est la grande absente du classement. « En Italie, où le tourisme domestique est très élevé contrairement à l’Espagne ou le Portugal, les réservations d’hôtels ont été prises d’assaut très en amont », analyse Guillaume Rostand. Généralement très prisées durant l’été, les villes de New York et de Bangkok n’ont pas été autant recherchées que d’ordinaire. D’autant plus que les billets long-courriers reviennent plus chers, notamment en raison de l’explosion du prix du kérosène ; lequel est encore plus élevé pour les vols longs que les vols court ou moyen-courrier. Une situation qui pourrait s’aggraver dans les années à venir.
