La fin du tourisme de masse, la prochaine grande rupture

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Dans le monde qui vient, il n’y aucune raison de voir perdurer le tourisme de masse qui est une évidente gabegie énergétique et une hérésie écologique sur de nombreux écosystèmes fragiles et qui ne peuvent pas supporter la densité touristique.

Logiquement le sujet a été évoqué aux Rencontres économiques annuelles d’Aix-en-Provence, avec la question du tourisme de masse et de son évolution qui ne fait plus guère de doutes. Vive le camping. A bas Airbnb. Une révolte attisée par les villes touristiques saturées.

« Saturée, la municipalité de Venise envisage d’instaurer un péage supplémentaire pour les touristes afin de limiter le nombre d’entrées quotidiennes dans la Sérénissime. Une taxe touristique existe déjà depuis 2022.

Airbnb, cible de la colère économique et touristique mondiale à l’heure où la ruée sur les destinations de vacances remplit les gares, les aéroports et les plages. Le constat est exagéré. Mais pour les experts présents aux Rencontres économiques annuelles d’Aix-en-Provence (F) ce 9 et 10 juillet, le verdict est sans appel: le géant mondial de la location meublée va être rudement secoué ».

On connaît l’offensive sans merci menée par les écologistes contre les vols low cost, dont l’empreinte carbone est énorme. Selon différentes études, un vol de moins de 500 kilomètres produit 85% de fois plus d’émissions au kilomètre qu’un vol de plus de 2000 kilomètres.

L’idée d’une nouvelle taxe du transport aérien, par ailleurs déjà pénalisé par la forte augmentation des prix du carburant, est logiquement dans l’air. Un rapport de la Commission européenne de 2018 défendait, avant la pandémie, l’idée d’une TVA aérienne de 20%, qui aboutirait à une baisse du trafic et des émissions de CO2 du même montant ».

Les soixante millions de touristes internationaux de 1968 sont devenus milliard en 2019.»

Car c’est cela les chiffres du tourisme et du transport aérien.

Il y a donc deux types de secteurs dans lesquels il ne faut pas investir.

Le transport aérien.

Le tourisme de masse.

Tout ceci est logique.

Si l’énergie se raréfie dans tous les cas, nous partirons moins et moins loin.

Le tourisme de masse n’est que l’enfant d’une mondialisation basée sur de l’énergie abondante, peu couteuse, et d’une pollution de masse.

Ces secteurs seront vite balayés par les vents de lhistoire écologique et énergétique en marche.

Charles SANNAT

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Source Blick.ch ici

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